verrières (12)

L'exécution de cet ensemble de verrières est consécutif aux dommages de guerre survenus le 17 juin 1944. L'église fut restaurée en 1952-1955. C'est à cette occasion que la maître verrier Gouffault exécuta ces vitraux. Cet artiste installé à Orléans a également exécuté, en région parisienne, les vitraux de l'église Saint-Louis de Choisy-le-Roi mais il a surtout travaillé dans sa région d'origine (église de Tavers (Loiret), 1935; scènes de la vie de sainte Jeanne d'Arc dans l'église de Saint Amand Montrond (Cher), 1937, etc.). Avant 1944, l'église possédait déjà des vitraux dans sa partie orientale : Jésus Christ bénissant à la rose, saint Joseph et saint Martin.

L'église est ornée d'un ensemble de verrières dues au même artiste. Seules les baies orientales (l'oculus central et les deux baies latérales, 1 et 2) sont entièrement traitées en vitrail polychrome. Dans les autres verrières, des panneaux polychromes sont réservés aux figures de saint en pied, avec le nom de part et d'autre de la figure et un emblème au-dessus ; le reste de la baie est occupée par du verre blanc. Sur le plan iconographique, les trois baies orientales honorent Notre-Dame, patronne de l'église. Puis viennent saint Pierre et saint Paul et les quatre évangélistes. Les baies occidentales sont consacrées aux cultes locaux : saint Faron, évêque de Meaux ; saint Fiacre, fondateur du prieuré de Saint-Fiacre-en-Brie ; saint Martin, vocable de l'église paroissiale située dans les parages jusqu'à la Révolution.