Dans le collatéral nord de l'église de Rampillon se trouve un gisant de femme en mauvais état, datant probablement du XIIIe siècle. L'identité de la défunte reste mal définie.
Fiche
-
Le visage de la défunte.
- Impression
- Agrandir la carte
Voir
-
église paroissiale Saint-Eliphe
Rampillon, place de la Commanderie
Sommaire
Dénominations | tombeau |
Aire d'étude et canton | Nangis |
Adresse | Commune : Rampillon Adresse : place de la Commanderie |
Emplacement dans l'édifice | dans le collatéral nord de la nef |
D'après les vêtements de la défunte, on peut dater le gisant du 13e siècle. En revanche, son identification est incertaine. L'érudit Maurice Lecomte y avait reconnu Jeanne de Prunay, épouse de Simon du Chastel, morte entre 1291 et 1299. Mais les donations consenties par Simon du Chastel et sa femme en 1284 et 1291 concernent La Croix-en-Brie et non Rampillon, et le rapprochement effectué par M. Lecomte entre une dalle funéraire de Rampillon ornée d'une croix dentelée, et les armoiries de Simon du Chastel connues par son sceau (croix dentelée avec un lambel en chef), reste hypothétique.
Période(s) | Principale :
13e siècle
|
Dans le mur nord de la nef est creusé un enfeu abritant un gisant de femme très abîmé.
Catégories | sculpture |
Matériaux | calcaire
|
Précision dimensions | h = 24 ; l = 182 ; pr = 39 |
Iconographies | femme, allongée
|
Précision représentations | La défunte est représentée allongée, la tête posée sur un coussin et les pieds sur un chien. Elle porte une robe, un manteau et une coiffe sur la tête. |
État de conservation | mauvais état
|
Précision état de conservation | Le gisant est très érodé et a perdu un bras. Présence de ciment romain, sans doute liée à une restauration ancienne. |
Statut de la propriété | propriété de la commune
|
Protections | classé au titre objet,
1908/07/25
|
Annexes
-
Documentation sur le gisant de Rampillon
Bibliographie
- G. Berger-Jobez, L’architecture religieuse dans les vallées du Grand et du Petit Morin et à leurs marges aux XIIe et XIIIe siècles : un exemple d’essor monumental en milieu rural à une période de grande mutation, mémoire DEA histoire de l’art, J.-P. Caillet (dir.), Paris-X, 2004, p. 60-62.
- G.-R. Delahaye, « La dalle présumée de Simon du Chastel-lès-Nangis dans l’église de Rampilon », Provins et sa région, n° 153, 1999, p. 147-151.
- M. Lecomte, Notes sur Simon et Jean du Châtel-lez-Nangis et Jeanne de Prunai, et sur deux monuments funéraires de l’église de Rampillon, Meaux : Le Blondel, 896, p. 10-11.
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
Cliquer pour effectuer une recherche sur cette personne.