L'hôtel fut construit vers 1740 par Isaac Monvoisin, arpenteur et architecte de la ville de Meaux, pour François de Marin, seigneur de Moncamp (décédé le 10 décembre 1760) et son épouse Marie-Jeanne Trois-Valets. Le couple était apparenté à Marie Louis François Marquelet de la Noue, et à la famille Macé de Montoury. L'architecture paraît très homogène, mais la rampe en serrurerie de l'escalier adopte un dessin qui, dans les hôtels parisiens, remonte plutôt au 17e siècle. Ce relatif archaïsme doit sans doute être interprété comme l'oeuvre d'un serrurier local. A la Révolution, l'édifice devint hôtel de voyageurs ("Grand Hôtel" puis "Hôtel Impérial" puis "Hôtel des Six-Reines" et enfin, "hôtel de la Sirène"). Il conserva cette fonction jusqu'en 1986. Il est aujourd'hui converti en appartements privés.
Sommaire
Appellations | de la Sirène |
Dénominations | hôtel |
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La porte cochère donnant accès à la cour de l'hôtel, vue depuis la rue du Général-Leclerc.
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Détail du décor Rocaille d'un des vantaux de la porte cochère.
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Détail de l'autre vantail.
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Le corps de logis sur cour, vu du nord.
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Le corps de logis sur cour : ailes sud et ouest. Vue prise depuis l'angle nord-est de la cour.
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Le corps de logis sur cour : ailes sud et ouest, vues depuis l'est.
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Détail du balcon en fer forgé de l'aile sud.
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Détail de la travée "noble" de l'aile sud, avec son balcon en fer forgé : vue de côté.
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La cave sous l'aile sud.
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Le départ de l'escalier d'honneur.
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Vue d'ensemble de l'escalier d'honneur, prise au niveau du premier étage.
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La partie sommitale de l'escalier d'honneur.
Aire d'étude et canton | Meaux |
Adresse | Commune : Meaux Adresse : 33 rue du Général-Leclerc Cadastre : BS 299 |
Période(s) | Principale :
2e quart 18e siècle
,
daté par travaux historiques
|
Auteur(s) | Auteur :
Monvoisin Isaac
architecte
attribution par travaux historiques
Personnalité : Marin, de François commanditaire attribution par travaux historiques |
La façade sur rue de l'hôtel de la Sirène se signale par une très grande porte cochère aux vantaux scultpés en style Rocaille. Le corps de logis principal se trouve à l'arrière, entre cour et jardin. Il est bâti sur un plan en L, avec à l'angle des deux ailes un escalier à rampe en serrurerie, dessservant les deux corps de bâtiment. L'accès à cet escalier se fait par un petit vestibule hors-oeuvre, rajouté vers le début du 20e siècle. Sur l'aile principale (aile sud), une travée est individualisée par un décor plus fourni et la présence d'un balcon en fer forgé au premier étage.
Murs | calcaire
enduit moyen appareil |
Toit | ardoise, tuile plate |
Plans | plan régulier en L |
Étages | 1 étage carré, étage de comble |
Élévations extérieures | élévation ordonnancée |
Couvertures | toit à longs pans brisés |
Escaliers | escalier dans-oeuvre :
escalier tournant à retours avec jour
suspendu,
en charpente
en charpente |
Typologies | hôtel |
Techniques | ferronnerie
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Statut de la propriété | propriété privée
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Intérêt de l'œuvre | à signaler |
Éléments remarquables | escalier |
(c) Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
;
(c) Conseil général de Seine-et-Marne
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Förstel Judith
Förstel Judith
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Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
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