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Fiche
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Le portail d'entrée et sa grille.
- Impression
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Parties constituantes
- communs
- écurie
- colombier
- vivier
- jardin
- parc
- grotte artificielle
- rocher artificiel
- lac de jardin
Œuvres contenues
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ensemble de 5 dessus-de-porte
Andrésy
Sommaire
Appellations | château du Faÿ |
Parties constituantes non étudiées | communs, écurie, colombier, vivier, jardin, parc, grotte artificielle, rocher artificiel, lac de jardin |
Dénominations | château |
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Plan du domaine du Faÿ en 1682 d'après une copie faite en 1822. (Collection particulière).
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Plan du domaine du Faÿ en 1682 d'après une copie faite en 1822 : détail. (Collection particulière).
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Plan du domaine du Faÿ en 1682 d'après une copie faite en 1822 : détail le château et sa chapelle. (Collection particulière).
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Plan des dîmes d'Andrésy, Jouy-le-Moutier et Vauréal et du domaine de la ferme d'Andrésy, 1778. Détail : château du Faÿ. (AN, N I Seine-et-Oise 7).
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Les pavillons de l'entrée d'honneur. Carte postale. (Collection particulière).
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Vue d'ensemble de l'entrée d'honneur. Carte postale. (AD Yvelines).
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L'entrée d'honneur. Carte postale. (Collection particulière).
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L'entrée. Carte postale. (Collection particulière).
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La façade antérieure et son escalier en fer à cheval. Carte postale. (Collection particulière).
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La façade antérieure. Carte postale. (Collection particulière).
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La façade sur jardin. Carte postale. (Collection particulière).
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La façade sur le parc. Carte postale. (Collection particulière).
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L'étang du château. Carte postale. (Collection particulière).
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Plan de la seigneurie d'Andrésy, 1731. Détail : Château Du Faÿ. Dessin plume. (AN, N IV Seine-et-Oise 19).
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Le site du château.
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La façade antérieure du château.
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La façade sur jardin.
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La façade sur jardin : partie latérale.
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L'escalier extérieur en fer à cheval donnant accès au château.
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Le vestibule et l'escalier d'honneur.
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Communs donnant sur la cour d'entrée.
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Le colombier ou "toits à volailles" du XVIIe siècle, façade arrière.
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L'allée centrale conduisant de la grille aux communs.
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Le portail d'entrée et sa grille.
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Les communs.
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La travée centrale des communs.
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Un des arbres remarquables du parc : un araucaria.
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Vue d'ensemble du plan d'eau.
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Le plan d'eau. On aperçoit la cascade en rocaille au fond.
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L'arrière de la cascade en rocaille.
Aire d'étude et canton | Andrésy - Andrésy |
Adresse | Commune : Andrésy Lieu-dit : Le Faÿ Cadastre : 1983 AC 11, 16 à 18, 20 à 24, 26 à 29, 31 à 33, 36 à 50, 53 à 85, 88 à 102, 104 à 107, 113, 115, 134, 135, 137 à 156, 162, 164, 166, 168, 180, 181 à 183, 185 |
En 1474, un hôtel est attesté. La terre et la seigneurie du Fay passe entre diverses mains. En 1670 notamment, Claude de Fusée, seigneur de Voisenon, vend à Jean-Baptiste de Guersans la terre et seigneurie du Fay consistante en une maison et ferme appliquée à plusieurs bâtiments et édifices, chapelle, jardin clos de murs, et terres étant au pourtour. Plusieurs propriétaires se succèdent et en 1739 Louis Miotte de Ravannes l'achète à Siméon Michel Cavelier qui s'en était porté acquéreur en 1736. Jean Baptiste Miotte de Ravannes en hérite de son père en 1777 et le vend en 1779 à Armand Domilliers de Thésigny qui en est toujours propriétaire en 1821. Monsieur de Sainte Marie l'achète en 1827. C'est lui qui a fait reconstruire le château avant de revendre la propriété en 1855 à Louis Napoléon Lepicqui fait quelques aménagements. Selon la monographie de l'instituteur il aurait fait réaménager le parc par les frères Bühler. Gustave Roy, riche négociant, l'achète en 1861. Ses mémoires font mention de travaux d'assainissement effectués à cause du sous-sol humide et de la reconstruction des communs par l'architecte Nénot en 1893. Le château est resté dans la famille Roy jusqu'au milieu du du 20e siècle.
Période(s) | Principale :
3e quart 19e siècle
Secondaire : 4e quart 19e siècle |
Dates | 1859,
daté par source
1893, daté par travaux historiques |
Auteur(s) | Auteur :
Nénot
architecte
attribution par source
Personnalité : Louis-Napoléon Lepic, général habitant célèbre attribution par source |
On connaît par une description le château en 1777 : le château ou il y a chapelle attenante, une cour appelée la cour d'honneur au devant du château et fermée d'une grille sur l'avenue. Un bâtiment à gauche du château en y entrant, servant principalement de remises et écuries avec greniers au dessus et une cour en dépendant au bas de laquelle est un vivier commun avec l'abreuvoir qui a son entrée dans la seconde basse cour, ou cour de la ferme ci après. Plus ladite ferme composée d'une grande cour, d'un bâtiment pour le fermier, d'une grange, bergerie, étables à vaches, remises écuries et autres petits édifices autour de la dite cour. Plus derrière la dite ferme et à l'orient, un grand verger dans lequel il y a un colombier garni de pigeons. De l'autre côte de la cour c'est à dire au couchant et en retour vers le midy, les jardins vergers et potagers et un pavillon dans l'angle du mur de clôture destiné pour le logement ordinaire du jardinier. Au midy du château un grand parterre aux cotés duquel sont plusieurs plantations et au bout le parc qui forme un taillis essence de chataigniers pour la majeure partie, tout cet enclos fermé de murs et contenant ensemble cinquante neuf arpents soixante quatorze perches ou environ. Un plan de 1682 copié en 1822 montre un dessin de château qui ne correspond ni au château actuel ni au précédent. En effet le pv de vente de 1827 décrit un bâtiment de 11 croisées avec deux pavillons d'angle, un rez-de-chaussée et un étage mansardé. Il y avait aussi une chapelle aujourd'hui détruite ; le château actuel a gardé la même extension au sol et se compose d'un corps central et de deux corps latéraux saillants. Mais il a un étage carré. Il est précédé d'un bel escalier extérieur en fer à cheval mentionné en 1827. Il est orné de tables saillantes en faux appareillage de briques. Sur le toit en pavillon se trouve un belvédère. Les vestiges du parc présentent un petit lac comportant un rocher artificiel ainsi que quelques essences remarquables : un tulipier, un séquoia, et un araucaria. Dans la cour des communs, le vivier est toujours présent. Le colombier en pierre de taille et à toit en pavillons se trouve à l'extrémité est du petit parc. Les communs de 1893 ont été reconstruits à l'emplacement de ceux du 18e siècle. Ils sont en brique avec pierre en remplissage.
Murs | calcaire
brique enduit enduit d'imitation enduit moellon brique avec pierre en remplissage |
Toit | ardoise, tuile plate |
Plans | plan symétrique en H |
Étages | étage de soubassement, 1 étage carré, étage de comble |
Élévations extérieures | élévation ordonnancée, jardin en pente |
Couvertures | toit à longs pans toit en pavillon croupe |
Escaliers | escalier dans-oeuvre :
escalier tournant à retours avec jour
en charpente
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Techniques | sculpture
sculpture |
Représentations | pot à feu |
Statut de la propriété | propriété privée
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Intérêt de l'œuvre | maison d'homme célèbre |
Éléments remarquables | colombier, belvédère |
Conservateur du patrimoine, Région Île-de-France, service Patrimoines et Inventaire.
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